¿A dónde irá el mar? Où va donc la mer?

Por fin pudimos escapar de los 10 km alrededor de casa y aprovechamos la ocasión para ir a estar a orillas del mar, en Bourcefranc-Le Chapus donde ya habíamos estado. Parecía que todxs lxs habitantes del oeste de Francia se las había arreglado para tener la misma idea que nosotrxs. En consecuencia muchas demoras en el tráfico por el flujo continuo de coches durante los dos días en qué estuvimos. ¡Impresionante!

Nous avons enfin pu nous échapper du confinement à 10km autour de la maison et en avons profité pour aller au bord de la mer, à Bourcefranc-Le Chapus que nous connaissions déjà. On aurait dit que tou-tes les habitant-es de l’ouest de la France s’était ingénié-es à avoir la même idée que nous. Donc beaucoup de ralentissements dans le flot continu de voiture pendant les deux jours où nous y étions. Impressionnant !

Nosotrxs no pasamos el puente que conduce a la isla de Oléron y evitamos así el mogollón. Ya habíamos estado en el puerto chiquitito y en la parte sur de la marisma (ver fotos aquí) que tanto nos había gustado.

On n’a pas traversé le pont qui conduit à l’île d’Oléron et on a ainsi évité la foule. On avait déjà été dans ce petit port et dans la partie sud des marais (voir les photos ici) qui nous avait tant plu.

Se trataba ahora de ver la parte norte de la marisma.

On se proposait maintenant de voir la partie nord du marais

Bourcefranc Le Chapus

Fuera del puerto tan bonito…

En dehors du port si joli…

… el pueblo posee su carretera principal en la que poco se distingue la parte peatonal y la de los coches desde que todxs somos hermanxs: todo de una inmaculada concepción.

… le village possède une rue principale dans laquelle on distingue très peu la partie piétonne de celle des voitures depuis que nous sommes tou-tes des frères et soeurs : tout était d’un blanc immaculé.

Hay casas de otras épocas,

Il y a quelques maisons d’autres époques,

horrores muy actuales que parecen fotos publicitarias …

des horreurs très actuelles qui ressemblent à des photos publicitaires…

y casas tan feas como la falta de imaginación. Desde el balcón donde residíamos se veía eso:

et des maisons aussi moches que le manque d’imagination. Depuis notre balcon on voyait ça :

Pero lo que más me llamó la atención es la proxémica de las casas siguientes (fotos de abajo). Lo importante son las proporciones: muro bastante alto para que nadie pueda mirar por encima pero lo suficiente bajo para que todo el mundo idee la amplitud de la casa y del jardín. Una especie de casa modelo coche-S.U.V .

Mais ce qui a le plus attiré mon attention c’est la proxémie des maisons suivantes (ci-dessous). l’important ce sont le sproportions : mur assez haut pour que personne ne puisse regarder par dessus mais suffisamment bas pour que tout le monde ait une idée de la grandeur de al maison et du jardin. Une espèce de maison SUV.

y siempre un contraste fuerte entre el gris antracita y el blancor del muro para significar que aquí no cabe la redondez, la confusión, la fluidez sino que aquí viven adeptos de la competición capitalista triunfante, sin matices y pulcra. Gente con mucha clase… digo, clase media.

et toujours un contraste fort entre le gris anthracite et la blancheur du mur pour signifier qu’ici il n’y a pas de place pour la rondeur, le flou, la fluidité mais qu’ici vivent des adpetes d ela compétition capitaliste triomphante, sans nuance et orréprochable. Des gens avec beaucoup de classe… de classe moyenne.

Quién tuviera la buena idea de manchar con una pintada el muro inmaculado: « ¿Qué crees ostentar escondiéndote? »

Qui aurait la bonne idée de tacher par un bombage la mur immaculé : « Que crois-tu afficher en te cachant ? »

Prefiero el humor involuntario de esta casa:

Je préfère l’humour involontaire de cette maison :

.

Día uno – Premier jour

Fuimos por la costa norte del municipio. Se había retirado el mar.

Nous sommes donc allé-es sur le côte nord de la commune. La mer s’était retirée.

¿Dónde estará tanta agua?

Où peut bien être toute cette eau ?

¿Dónde estará el mar?

Où peut bien être la mer ?

Luego seguimos andando por la marisma de la ostricultura

Ensuite nous avons continué dans le marais ostréicole.

Me encanta la pátina del tiempo que pasa. Me apacigua. Igual porque la foto detiene el paso del tiempo

J’adore la patine du temps qui passe. Ça me tranquilise. Peut-être parce que la photo arrête le temps qui passe.

Y si no hay nadie en mis fotos es que quizás me gusten más las huellas, las estelas humanas que la humanidad. ¡Vete tú a saber!

Et s’il n’y a personne sur mes photos c’est peut-être qu eme plaisent plus le straces, les sillages humaines que l’humanité. Va-t-en savoir !

O quizás me guste demasiado la espera de una aparición a la vuelta de la esquina.

Ou peut-être que j’aime trop l’attente d’une apparition au détour du chemin.

Y de estos paisajes me encanta el follón, lo irregular, el azar, la ausencia de una estética calculada.

J’adore dans ce spaysages le bazar, l’irrégulier, le hasard, l’absence d’une esthétique calculée.

Aunque a veces la ausencia de voluntad estética convierte al planeta en vertedero.

Même si parfois l’absence de volonté esthétique convertit la planète en dépotoir.

Cuando volvimos hacia nuestra morada estaba volviendo el mar  de su escapada. ¿Qué había visto? ¿Qué habría hecho que no pudimos presenciar?

Quand nous sommes revenu-es vers chez nous, la mer était en train de revenir de son escapade. Qu’aura-t-elle vu ? Qu’aura-t-elle fait pendant qu’on ne la voyait pas ?

Un mar liso como si volviera solo para descansar de tantas andanzas, seguro que inconfesables.

Une mer lisse comme si elle n’était revenue que pour se reposer de ses aventures assurément inavouables.

Día 2 – Deuxième jour

Quisimos ir al municipio de Port-des-Barques andando. Ya sabíamos lo que íbamos a encontrar (ver mi artículo aquí) pero queríamos llegar andando desde la costa. Pasamos por el pueblecito atiborrado de Brouage y aparcamos el coche a orillas del mar, en una carretera carente de señal de tráfico: no había ni dios.

Nous voulions aller dans la commune de Port-des-Barques à pied. On savait ce qu’on allé trouver (voir ici mon article) mais on voulait arriver à pied depuis la côte. On est passé par le petit village bourré d emonde deBrouage et on a garé la voiture en bord d emer, dans une route sans panneau de signalisation : il n’y avait pas un chat.

Mientras estábamos en lo nuestro se nos había fugado el agua del mar otra vez.

Pendant qu’on vaquait à nos affaires, l’eau de la mer avait fugué encore une fois.

Caminamos por el dique tan diminuto que separa la marisma …

Nous avons marché sur la digue si menue qui sépare le marais…

… del mar.

... de la mer.

Bueno.

Bon.

Cuando está.

Quand elle est là.

Cuando se llega al municipio de Port-des-Barques empiezan…

Quand on arrive sur la commune de Port-des-Barques commencent…

… las casuchas de pesca que se llaman « carrelet ».

… les carrelets.

Aquí tampoco rastro de mar.

Là non plus, aucune trace de la mer.

Pero como son muy listillxs lxs habitantes de Port-des-Barques construyeron una piscina de retención de agua de mar. Apresan agua en cada marea para que no se nos escape del todo.

Mais comme les gens du coin son malins, ielles ont construit une piscine de rétention d’eau de mer qui emprisonne l’eau à chaque marée pour qu’elle ne s’échappe pas complètement.

Luego está el embarcadero…

Après c’est l’embarcadère…

…en este pueblo donde conviven turistas de autocaravanas con lxs ostricultorxs:

… dans ce village où cohabitent les touristes de camping-car avec les ostréiculteurs/trices.

Desde allí, únicamente a bajamar, se puede ir a la isla diminuta llamada « l’île Madame ». Se ve abajo el coche de los bomberos que cruza el brazo de la ría del Charente.

Depuis cet endroit, à marée basse, on peut voir la petite île appelée « Île Madame ». On voit ci-dessous la voiture des pompiers qui traverse le bras de l’embouchure de la Charente.

Esta vez ni esperamos al mar, ni fuimos a la isla « Madame ». Nos tumbamos en la playita. ¿Os habiáis fijado en que necesitamos mucho espacio para por fin levantar la cabeza y mirar hacia el espacio?

Cette fois-ci nous n’avons ni attendu la mer, ni allé sur l’Île Madame. On s’est allongé-es sur la petite plage. Vous avez remarqué qu’on a besoin de beaucoup d’espace pour enfin levé la tête et regarder vers l’espace ?

A la vuelta otra vez el azar nos favoreció la vista del mar que también volvía a casa a descansar.

Au retour, uen fois encore, le hasard nous a offert la vue de la mer qui revenait elle aussi à la maison pour se reposer.

El viento peinaba las hierbas.

Le vent peignait les herbes.

Pasamos por la orilla para…

On est passé-es par le rivage pour…

… hacer…

... faire…

Escucha:

Écoutez :

¡Oye, mar!

Hé ! la mer !

Que nosotrxs también tenemos nuestras escapadas.

Nous aussi on fait des escapades !

3 reflexions sur “¿A dónde irá el mar? Où va donc la mer?

  1. Jean

    Gracias Pascal por tus fotos que permiten viajar para los que se quedaron en casa. Los comentarios en español son útiles para revisar.
    Amable Yves

  2. Marga

    ¡Qué gusto da espachurrar las conchas con los pies y escuchar ese sonido!.
    Cuando escribes para las fotos, ¿piensas en español y traduces al francés?.

  3. Pascal

    Para cosas personales, pienso en castellano que es mi idioma personal, el idioma que decidí que fuera el más mío, aunque no es mi idioma materno

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