Apparemment la religion visiblement majoritaire à Séville se compose de femmes qui regardent vers le bas en souffrant et en pleurant...
Al parecer la religión visiblemente mayoritaria se compone de mujeres que miran para abajo sufriendo y llorando ...
…un enfant qui semble franchement inquiétant à force de ne pas avoir une tête d’enfant…
…a un niñito que parece francamente inquietante a fuerza de no tener cara de niño…
…que d’autres regardent d’en bas en implorant inquiet et en souffrant aussi.
…que otrxs miran desde abajo implorando inquietxs y sufriendo también.
Lors de ma dernière venue à Séville, au millénaire précédent, j’avais remarqué une religiosité débridée, païenne et catholique, avec un arrière goût de fanatisme pendant la « semaine sainte ».
Durante mi anterior estancia en Sevilla, en el milenario anterior, había notado una religiosidad desmadrada, pagana y católica, con un sabor a fanatismo durante Semana Santa.
Sur youtube vous pouvez voir ce fanatisme dans les « pénitents », dans la ferveur populaire quand les statues de plusieurs tonnes portées à dos d’hommes dansent ou manoeuvrent. C’est la Vierge Marie la vedette, pas le christ qui est très secondaire pendant cette sortie de plusieurs kilomètres.
En youtube podéis ver este fanatismo en los « penitentes », en el fervor popular cuando las estatuas de varias toneladas llevadas a lomo de hombres bailan y maniobran. La Virgen María es la heroína, y no el cristo que queda muy secundario durante esta salida de varios kilómetros.
On devine une religion combattante…
Se divisa una religión de combate…
…qui le reste de l’année s’affiche même sur les surfaces à l’extérieur des églises…
…que el resto del año se exhibe incluso en las superficies exteriores de las iglesias…
…en las ventanas de los edificios…
« Dios ha nacido:feliz navidad« . « Dieu est né. Joyeux Noël«
…parfois même un petit Jésus vêtu du maillot de l’équipe de foot de Séville.
… a veces incluso un niño Jesús con la camiseta del equipo de fúbol de Sevilla.
Ici pas de Père Noël visible. Pas parce que c’est trop commercial mais bien parce que ce n’est pas chrétien donc pas espagnol (!). Ici c’est exclusivement les rois mages. Les cadeaux, c’est dans la nuit du 5 au 6 janvier. Pas le 25 décembre.
Aquí no haya papá noel visible. No porque es demasiado comercial sino porque no es cristiano y pes no es español. Aquí es exclusivamente los reyes magos. Los regalos son durante la noche del 5 al 6 de enero. No el 25 de diciembre.
Ce qui n’empêche pas que la question reste : en fin de compte, a-t-on intérêt à croire en ça?
Lo que no quita que la pregunta sigue siendo : al fin y al cabo ¿nos conviene cree en ello?
Sur de nombreuses places mais aussi dans les patios dont la porte est largement ouverte à la vue de tou.tes, on voit beaucoup de crèches.
En numerosas plazas pero también en patios cuya puerta está abierta a la vista de todxs, se ven muchos pesebres, belenes.
On entend des fanfares de quartier qui célèbre, en présence de Monsieur le curé, « le facteur royal » qui va apporter le courrier des enfants aux rois mages.
Se oyen charangas de barrios que celebran, en presencia del señor cura, « el cartero real » que va a llevar la carta de petición de regalos a los reyes magos.
Omniprésente dans l’espace public, dans l’enfance, dans les fêtes, l’Église occupe l’espace. Même dans les noms de rue: Côte du rosaire, ; Pont du Christ de l’Expiration ; rue amour de Dieu etc.
Omnipresente en el espacio público, en la infancia, en las fiestas, la iglesia ocupa el espacio. Incluso en los nombres de las calles : Cuesta del rosario ; Puente del Cristo de la Expiración ; calle amor de dios.
On a déjà eu cette impression quand on a visité Istanbul ou un cimetière à Poitiers.
Ya tuvimos esta impresión en Istambul o cuando visitamos un cementerio en Poitiers.
C’est la tradition ? Et alors ?
¿Es la tradición? ¿Y qué?
Parce que l’omniprésence de l’Église et d’une Vierge Marie qui souffre implique notamment ces campagnes de prières « pour la vie » et « contre l’avortement » dans les affiches des églises
Porque la omnipresencia de la iglesia y de una Virgen María que sufre implica entre otras cosas esas campañas « a favor de la vida » y « en contra del aborto » en los carteles en las iglesias.
Une maigre consolation ? Cette plaque, nostalgie du combat d’avenir laïque
¿Una penqueña consolación? Esta placa, nostalgia del combate de futuro láico.
C’est sûr, on ne peut réduire une ville ou un pays à une impression de touriste. Mais cette Espagne là existe bel et bien.
Es cierto que no se puede resumir una ciudad o un país a una impresión de turista. Pero esta España sí que existe.