En février 2012 je suis allé 15 jours en Galice, la région de l’État espagnol située au nord du Portugal.Plus précisément dans la région de Rías Baixas.
En febrero de 2012 fui a Galicia, la región del estado español ubicada al norte de Portugal. Más precisamente en la región de Rías Baixas.
Voici la carte postale électronique envoyée à l’époque.
Ahí está la postal electrónica que mandé en aquella época.
« Pour l’instant le chômage est à 25% officiellement et le nouveau gouvernement de droite de Mariano Rajoy vient d’adopter des lois anti-sociales et des coupes budgétaires qui, selon ses propres dires, vont faire exploser le chômage….
Por ahora el paro está a 25% oficialmente y el nuevo gobierno de derechas de Mariano Rajoy acaba de votar leyes antisociales y recortes que, según sus propias palabras, van a incrementar fuertemente el paro….
Il faut dire que la population a privilégié depuis la fin des années 80 ses deux péchés mignons…
Hay que decir que la población privilegió desde los años 80 sus dos pecados menores favoritos…
… la religion et la spéculation immobilière, plutôt que de revendiquer du salaire et des droits sociaux. Mais les choses bougent enfin. Après les Indignés l’an dernier, il y a des manifs syndicales presque chaque semaine, les étudiants s’y mettent maintenant, et le 29 mars grève générale : l’État espagnol redevient respirable. J’ai ainsi eu la joie de faire deux manifs en 15 jours. Pas mal !
…la religión y la especulación inmobiliaria, antes que reivindicar aumentos salariales y derechos sociales. Pero las cosas se mueven por fin. Después de los Indignados el año pasado, hay manifestaciones sindicales casi cada semana, salen también los estudiantes y el 29 de marzo es huelga general : de nuevo uno puede respirar en el Estado español. Tuve la alegría de participar a dos manifestaciones en 15 días. ¡No está mal!
La Galice, on dit toujours que ça ressemble à la Bretagne (que je ne connais pas). En clair, en général, les paysages ressemblent à ça :
Dicen que Galicia se parece a la Bretaña francesa (que no conozco). Para que quede claro, en general los paisajes se parecen a esto:
Mais là, hormis le dernier jour, ça a ressemblé à ça :
Pero esta vez, aparte del último día, se pareció a esto:
¡Se me ve saludar con la mano!
Soit dit en passant, ils sont déjà dans la sécheresse comme jamais.
Dicho sea de paso, están en la sequía como nunca.
Cette partie de la Galice c’est le royaume des « rías », c’est à dire de grandes embouchures comme ça :
Esta parte de Galicia es el reino de las rías es decir de grandes desembocaduras de ríos así:
Un petit côté fjord mais moins froid et aux dénivelés plus doux. Ceci dit, je n’ai pas réussi à tirer au clair une déclaration nette des autochtones pour savoir si l’eau en été est gelée ou froide. Il faut dire que les Galiciens ont la même réputation que les normands chez nous, de toujours répondre « depende »
Un aspecto algo como los fiordos pero con menos frío y con desniveles más suaves. Pero no conseguí sacar en claro una declaración clara de los autóctonos para saber si el agua es congelada o solamente fría. Hay que decir que los gallegos tienen la misma fama que los normandos (de Normandía en Francia), de contestar siempre con “depende”.
Et sur ces rías, ça bosse tout le temps :
Chantiers navals, usines de conserves, usines de congélation…
Y sobre estas rías siempre van currando.
Astilleros, fábricas de conservas, fábricas de congelados…
Il y a toujours des bateaux sur l’eau qui vont et viennent sans arrêt. Des gros :
Siempre hay barcos en el agua que van y vienen sin cesar. Grandes:
Pequeños para currar:
Des nuées de bateaux de pêche pour bosser :
Enjambres de barcos de pesca para currar:
D’ailleurs, pendant que j’y étais, un bateau de pêche s’est fait prendre avec 3,6 tonnes de cocaïne pure.
Entre otras cosas, mientras estaba allí pillaron un barco de pesca con 3,6 toneladas de cocaína pura.
La contrebande, après celle des cigarettes jusque dans les années 80, s’est transformée en contrebande de drogues. Pendant 20 ans des fortunes se sont faites mais, revers de la médaille, la jeunesse locale a été décimée car elle était payée en drogue par les narcotrafiquants colombiens. Actuellement les nouvelles générations sont plus prudentes et il y a trop d’orphelins pour que les familles oublient.
El contrabando, después del de cigarros hasta los años 80, se transformó en contrabando de droga. Durante 20 años se montaron fortunas con ello pero, es la otra cara de la moneda, los jóvenes de la comarca fueron diezmados porque los narcotraficantes colombianos les pagaban con droga. Actualmente las nuevas generaciones son más prudentes y hay demasiados huérfanos para que las familias olviden.
Et même à marée basse ça bosse, sur les berges, « ensemencement » de coques (almejas)
E incluso en bajamar curran en las orillas “sembrando” almejas
Et le moindre petit îlot de la ría est exploité
Y explotan el menor islote de la ría
Le plus impressionnant c’est aussi ces « bateas » qui sont des plates formes flottantes de culture des moules (mejillones). On dirait le débarquement sur les plages de Normandie en 1944. Depuis le lycée où j’étais on les voyait
Lo más impresionante son también las “bateas” que son plataformas flotantes de cultivo de mejillones. Parece el desembarco de los aliados en las playas de Normandía en 1944. Desde el instituto donde estaba se las veían
depuis le deuxième étage du lycée, ça donne ça :
Desde el segundo piso del instituto se ve esto:
Un des éléments type du paysage Galicien (et asturien), c’est ce grenier à grain nommé « horreo ». Car la Galice est traditionnellement une terre pauvre, de toute petite exploitation, très curaillon, réac dans son vote, souvent individualiste. Actuellement les horreos sont un signe d’identité mais les gens gardent quand même cette habitude d’avoir leur toute petite vigne et leur tout petit bout de terrain pour faire du grain. Même les pêcheurs ont toujours été un peu agriculteurs
Uno de los elementos típicos del paisaje gallego (y asturiano) es el granero nombrado “hórreo”. Porque Galicia es tradicionalmente una tierra pobre de minifundios, muy católica, reaccionaria en el voto, a menudo individualista. Hoy en día los hórreos son una señal de identidad pero la gente conserva esta costumbre de poseer algo de vid y el terrenito para cultivar grano. Incluso los pescadores siempre fueron algo agricultores.
Ce que j’aime bien dans les villes, c’est que c’est différent de ce que je connais
Lo que me gusta en las ciudades es que son diferentes de las que conozco
Otros ambientes
Pas vraiment l’Andalousie rêvée pour le tourisme, non ?
No se parece en nada a la Andalucía fantaseada para el turismo. ¿A que no?
J’ai vu ce monument consacré à l’indépendance sur la place principale d’une préfecture
Vi este monumento dedicado a la independencia en la plaza de una capital de provincia
Monument à l’indépendance contre… les Français qui, avec les troupes de Napoléon, ont occupé l’État espagnol au début du XIX° siècle. Rappelez-vous Goya et ses tableaux du 2 de mayo et 3 de mayo
Monumento a la independencia contra… los franceses que, con las tropas de Napoleon, ocuparon el estado español al principio del siglo XIX. Recordad los cuadros de Goya 2 de mayo y 3 de mayo
Ces références ne font pas partie de la culture française mais sont très présentes dans la culture espagnole.
Estas referencias no forman parte de la cultura francesa pero siguen muy presentes en la cultura española.
Sinon, dans ce coin de la Galicie, comme ils arrêtent pas de bosser, ils en oublient parfois des éléments de côte hostile. Et alors là !
A otra cosa… En esta parte de Galicia, como no dejan de currar, se olvidan a veces de los elementos de costa hostil . Y en estas ocasiones…
Nos deja sin aliento
Après un voyage, on revient, plus beau, plus grand, plus fort
Después de un viaje uno vuelve más guapo, más grande y más fuerte.
Bueno. Es lo que se suele decir.
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