Teníamos solo dos días, un pequeñín fin de semana, pero eran los primeros días soleados. La vida laboral va chupándonos la energía y le quita sentido a lo que hacemos para beneficios de los alquimistas capitalistas, los que transforman el sudor nuestro en oro suyo.
Nous n’avions que deux jours, un tout petit week-end, mais c’était les premiers jours ensoleillés. La vie professionnelle nous pompe notre énergie et enlève le sens de ce que nous faisons pour le plus grand bénéfice des alchimistes capitalistes, ceux qui transforment notre sueur en or pour eux.
Así que, aunque era poco, decidimos catar vacaciones, como se cata un buen vino, aunque fuera poco, aunque no es una solución satisfactoria: fuimos a escuchar silencio y frenar el tiempo que fluye.
Donc, même si ce fut très peu, on a décidé de goûter les vacances, comme on goûte un bon vin, même s’il y en a peu, même si ce n’est pas une solution satisfaisante : on est donc allé écouter le silence et freiner le temps qui passe.
Pasamos por una ciudad a 50 km de Poitiers, Parthenay. En este ciudad pequeña en medio del campo, tienen humor : el cartel del festival de jazz se compone de una trompeta con sus pistones completados por los pistones de una máquina de ordeño.
On est passé par une petit ville à 50 km de Poitiers, Parthenay. Au milieu des champs cette petite ville a de l’humour : l’affiche du festival de jazz se compose d’une trompette avec ses pistons complétée par les pistons d’une trayeuse.
La conocía por haber ido allí en el marco laboral pero nunca había siquiera visitado el casco antiguo. Cuco.
Je connaissais cette ville parce que j’y étais allé dans un cadre professionnel mais jamais je n’avais rien visité, pas même la vieille ville. Mignon.
Volveremos otro día que solo nos quedamos para el almuerzo.
On reviendra un autre jour car on n’y est resté que pour le déjeuner.
Luego llegamos a la baía del Aiguillon donde ya habíamos estado y nos había gustado por estar aparatado del mundo y sin embargo cerca de casa (2h15 en coche).
Ensuite on est arrivé à la baie de l’Aiguillon où on avait déjà séjourné et qui nous avait plu par son côté loin du monde et pourtant si près de chez nous (2h15 en voiture).
Estuvimos un rato en el polder que es reserva natural.
On est resté un bon moment dans ce polder qui est une réserve naturelle.
¡Pues a escuchar el silencio!
Écoutons le silence !
Muy poca gente (es lo bueno) aunque todo es obra humana, ganada sobre (contra) el mar.
Très peu de gens (c’est ce qui est bien) même si tout est l’œuvre de l’Homme, gagné sur (contre) la mer.
No se oye ruido molesto, ni siquiera el de un lejano de un tractor, de un coche o de un avión.
On n’entend aucun bruit parasite, pas même celui d’un lointain tracteur, d’une voiture ou d’un avion.
Todo es obra humana hasta los nidos (foto abajo) para rapaces contra los roedores:
Tout est de la main de l’Humain, même les nids (ci-dessous) des rapaces contre les rongeurs :
Paz grande para nuestros pobres oídos que escuchan tantas pequeñeces.
Grande paix pour nos pauvres ouïes qui entendent tant de petitesses.
Al final el dique de hormigón:
Au bout, la digue de béton:
« Prohibido el baño, pesca peligrosa, corrientes violentos, arenas movedizas »
« baignade interdite, pêche dangereuse, courants violents, sables mouvants »
La única gente con la que nos topamos fueron cazadores de imágenes de pajaritos. Y pues, que lo sepáis, en cuanto la cosa es enseñar quién lo tiene más grande (el zoom) y quién tiene el poder de disparar (la cámara), los hombres están al mando y las mujeres esperan.
Les seules personnes qu’on a croisées ce furent des chasseurs d’images de petits oiseaux. Eh bien, sachez-le, dès qu’il s’agit de montrer qui a le plus gros (zoom) et qui a le pouvoir d’appuyer sur le bouton (de l’appareil photo), les hommes sont aux commandes et les femmes attendent.
Terminamos la jornada con un paseíto con un reposo en el costado de la que nos dio a luz: el mar.
On a fini la journée par une promenade avec un petit repos sur la côte de celle qui nous a fait naître : la mer.
Vous entendez ?
Como la vez anterior cenamos en el restaurante « La Pergola » que se encuentra en el dique y que tiene una terraza de ensueño de donde se ve esto:
Comme la dernière fois on a dîné au restaurant « La Pergola » qui se trouve sur la digue et qui a une terrasse de rêve d’où on voit ça :
Al día siguiente rumbo a la marisma « marais poitevin » pero en la parte de la provincia de la Vendée que se conoce por ser muy integrista católica, muy reaccionaria y tradicionalista y que luchó durante la gran revolución francesa de 1789 a favor de la realeza y la nobleza. Por eso ponen la « escuela privada » en la calle de la libertad: el zorro libre en un corral libre…
Le lendemain cap sur le marais poitevin mais dans sa partie vendéenne. On ne se refait pas : l’école privée se trouve dans la « rue de la liberté ».
Ahí remé dos horas. Lento, lento, sin prisa, sin estrés.
J’ai ramé dans le marais pendant deux heures. Lentement, sans se dépêcher, sans stress.
Vous entendez ?
Cruzamos solo una barca y poco tiempo.
On a croisé une barque et pas longtemps.
Todo esto no es una solución contra la vida tonta pero ¡qué bien nos sentó.!
Tout ça n’est pas une solution contre la vie sotte mais qu’est-ce que ça nous a fait du bien !
Confirmo ¡Las vacaciones son la invención más genial de la humanidad después de la rueda!
Je confirme. Les vacances sont l’invention la plus géniale de l’humanité après la roue !