Quería ir al Maestrazgo, una comarca de la Provincia de Teruel en Aragón, desde que había visto los paisajes del excelente documental de Ismael Cobo Siempre será la pastora, una investigación tras las huellas de la Pastora, leyenda de la guerrillera antifranquista (después del 39) en el Maestrazgo.
Je voulais aller dans le Maestrazgo, une région du département de Teruel dans le sud de l’Aragon, depuis que j’avais vu ses paysages dans l’excellent film documentaire d’Ismael Cobo « Ce sera toujours la bergère » (Siempre será la pastora), une enquête sur les traces de la Bergère, une figure légendaire de la guerrilla anti-franquiste (après 1939) dans le Maestrazgo.
Para unxs era una mujer, para otrxs era un hombre, símbolo político para todxs.
Pour certain-es c’était une femme, pour d’autres c’était un homme, pour tou-tes un symbole politique.
También me había leído la trilogía policíaca de Rosa Ribas y Sabine Hofmann sobre los años de posguerra. Una de las novelas llevaba a la heroína al Maestrazgo. Rosa Ribas acaba este año de publicar una novela ambientada en Vistabella, municipio ubicado en el Maestrazgo : « la luna en las minas«
J’avais lu aussi la trilogie policière de Rosa Ribas et Sabine Hofmann sur les années d’après guerre. Un des romans amenait l’héroïne dans le Maestrazgo. Rosa Ribas vient de publier un roman, La lune dans la mine, pas encore traduit, qui se situe à Vistabella, une commune du Maestrazgo.
Pero el viaje era largo así que paramos un día en Iruñea, Pamplona (Euskal Herria, Navarra), concretamente en esta pensión cuyo entorno publicitario (mirad en el edificio de al lado en el centro de la foto)…
Mais le voyage était long et on s’est donc arrêté une journée à Iruñea (Pampelune) en Euskal Herria, Navarre, concrètement dans cette pension dont les alentours publicitaires (regardez l’immeuble à côté au centre de la photo)…
nos pareció una señal del destino poco alentador…
Ne nous a pas apparu comme un signe du destin très encourageant…
Appartement-résidence médicalisée
Yo conocía Iruñea solo de los vídeos de la fiesta de los sanfermines que es un desmadre total de una semana en julio en la que la gente (1 millón de personas en una ciudad de 200.000 vecinxs) viene entre otras cosas para beber como cosacos.
Je ne connaissais Iruñea que par les vidéos des fêtes de los sanfermines (Saint Firmin) qui sont une folie totale d’une semaine en juillet pendant laquelle les gens (1 million pour une ville de 200.000 habitant-es) viennent entre autre chose pour boire comme des trous.
Cuando no son los sanfermines, la ciudad queda chiquitina
Quand ça n’est pas los sanfermines, la ville semble petite
Quand il y a le lâcher de taureau journalier, non.
https://www.youtube.com/watch?v=8fXRAheOMXo
El ayuntamiento cuando estuvimos:
La mairie quand nous y étions :
El ayuntamiento cuando el « chupinazo » que es el inicio de la semana de fiesta:
La mairie pour le « chupinazo » qui marque le début de la semaine d’excès :
Lo bueno de la extrema izquierda es que mete el dedo donde duele:
Ce qu’il y a de bien dans l’extrême gauche c’est qu’elle met le doigt là où ça fait mal :
Obligation de quitter le territoire pour le tourisme de cuite
Obligation de logement pour les migrant-es et réfugiées
Durante los sanfermines siempre hubo muchas agresiones sexuales contra las mujeres. Desde el cambio político en el ayuntamiento, que ahora es una coalición con una alcalde de la izquierda vasca, ya se toma el problemón en cuenta y
Pendant les sanfermines il y a toujours eu beaucoup d’agressions sexistes contre les femmes. Depuis le changement politique intervenu à la mairie, qui maintenant a un maire de la gauche basque, on prend en compte ce phénomène massif et
se favorece el actuar de las feministas para que el miedo cambie de bando.
on favorise l’action des féministes pour que la peur change de camp.
La izquierda vasca independentista siempre fue ducha en comunicar visualmente. Por ejemplo en esta plaza…
La gauche basque indépendantiste a toujours été très bonne pour communiquer visuellement. Par exemple sur cette place…
donde los medios de comunicación extranjeros vienen a grabar lxs tontxs de su país que se tiran de la fuente porque quieren creerse que es tradición local (lo que no es).
où les médias étrangers viennent filmer les idiot-es de leur pays qui se jettent du haut de la fontaine parce qu’ils/elles veulent croire que c’est une coutume local (ce qui n’est pas le cas)
También en Euskal Herria hay tradición de hacer alarde de sus convicciones políticas (cf mi artículo)
En Euskal Herria il y a une tradition de montrer ses convictions politiques (cf mon article)
Encontré esta pintada que enaltece ETA y que al mismo tiempo lo manda… al pasado.
J’ai trouvé ce bombage qui exalte ETA mais qui en même temps le renvoie.. dans le passé.
Este año el proprio ayuntamiento reivindicó que Navarra es Euskal Herria, país vasco.
Cette année c’est la mairie elle-même qui a revendiqué la basquitude de la Navarre
Por otra parte parece que tienen en la localidad un cierto interés por la arquitectura:
D’autre part il semble que la ville a un goût pour l’architecture :
Au passage un petit coucou à Gabriel 😉
Aliaga
Al día siguiente fuimos al Maestrazo. Bueno. Ahora se delimita al Maestrazgo de forma administrativa y Aliaga en rigor colinda sin ubicarse dentro. Pero a la Historia y la Geografía le importan un comino las decisiones estatales: estábamos en el Maestrazgo.
Le lendemain nous sommes allé-es dans le Maestrazgo. Bon. Maintenant le Maestrazgo est délimité administrativement et Aliaga en toute rigueur est au bord mais pas dedans. Mais l’Histoire et la géographie n’ont rien à faire des décisions étatiques : on était dans le Maestrazgo
Quisimos ir allí para escapar del ruido del mundo, en plan misántropo, descansar el oído de tantas tonterías alegadas. También queríamos estar a más de mil metros de altitud para no sufrir del calor. Y lo conseguimos.
On voulait aller là pour échapper au bruit du monde, avec un esprit misanthrope, se reposer de tant d’idioties assénées. On voulait aussi être à plus de mille mètres d’altitude pour ne pas souffrir de la chaleur. Et on y a réussi.
Nuestro albergue amarillo está en las dos fotos siguientes (en la segunda foto es muy pequeño y a la sombra):
Notre auberge en jaune est sur les deux photos suivantes (dans la deuxième, très petite et à l’ombre):
En el Maestrazgo hubo minas lo que significa explotación del carbón pero también explotación patronal y contaminación de las capas freáticas. Empezó tarde, en los años 40 del siglo XX y se terminó en los años 80. Era carbón de baja calidad para las centrales eléctricas construidas al lado. Estuvimos en el museo del municipio de Escucha, con su central y sus pozos
Dans le Maestrazgo il y a eu des mines ce qui signifie exploitation du charbon mais aussi exploitation patronale et pollution des nappes phréatiques. Cela a commencé tard, dans les années 40 du XX° siècle et cela s’est fini dans les années 80. C’était un charbon de mauvaise qualité qui servait aux centrales électriques construites à côté des mines. On est allé au musée de Escucha, avec sa centrale et ses puits.
Ahora los señoritos de Zaragoza dueños de las minas invierten en otra fuente de riqueza que, no es más que oportunismo, contamina menos: los aerogeneradores
Aujourd’hui ces messieurs maîtres des mines ont investi dans une autre source de richesses qui, ce n’est que par opportunisme, pollue moins : les éoliennes.
Aliaga mismo tenía sus minas y su central. ¡Qué bonitas quedan las ruinas industriales!
Aliaga avait elle-même ses mines et sa centrale. Que c’est joli les ruines industrielles !
Algo como un monstruo dormido
Quelque chose comme un monstre endormi
Al lado estaban los alojamientos de lxs trabajadorxs de la central, que se llevaban fatal con…
À côté se trouvaient les logements des travailleur/euses de la centrale, qui s’entendaient très mal avec
los mineros que vivían en otro barrio de Aliaga de nombre:
les mineurs qui vivaient dans un autre quartier d’Aliaga du nom de « quartier de sainte Barbe »
Santa Bárbara que es la patrona de los mineros, como reza la famosa canción:
Sainte Barbe qui est la sainte des mineurs, comme le dit la chanson :
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