Carte postale de – postal de – Istanbul (2/2)

Istanbul est dans un lieu magique, à la frontière entre l’Europe et l’Asie, mais aussi entre la mer Noire au nord et la mer de Marmara au sud qui conduit à la méditerranée.

Istanbul es un lugar mágico. Está a la vez sobre Europa y Asia, pero también entre el mar Negro y el mar de Mármara que conduce al mediterráneo

Ça peut paraître tout bête mais  en voyant au fond la mer Noire, à gauche l’Europe, à droite l’Asie, on était émus.

Puede parecer tonto pero cuando vimos el mar Negro al fondo, Asia a la derecha y Europa a la izquierda, esta visión nos embargó.

ist1La zone est interdite au public et militarisée.

La zona está vetada al público y militarizada.

On a ressenti un pareil émerveillement quand on voit la mer de Marmara (rien que le nom…) :

Experimentamos un deslumbramiento semejante cuando vimos el mar de Mármara (ya con el nombre…):

ist2Ça nous a fait vibrer, petites âmes que nous sommes.

Conmovió nuestras almitas.

Le Bosphore est un bras de mer entre la mer Noire et la mer de Marmara qui débouche sur la méditerranée. C’est une merveille. Les riches (anciens et nouveaux) ne s’y sont pas trompés en construisant de nombreux somptueux demeures et palais sur ses rives. Il n’y a pas de marée. 

ist3El Bósforo es un brazo de mar entre mar Negro y de Mármara. Es una maravilla. Los ricos (antiguos y actuales) lo saben y construyeron suntuosos palacios y moradas en sus orillas.

C’est un peu le Deauville, Saint jean de Luz et Arcachon d’Istanbul.

Es el lugar « chic » de Istanbul.

 Parfois le Bosphore est étroit :

A veces el Bósforo es estrecho:

ist4

ist5 ist6Et plus loin, en remontant vers la mer Noire, on trouve des villages de pêcheurs :

Al final, yendo para el mar Negro, se encuentran pueblos de pescadores:

ist7La photo suivante est prise depuis l’Asie :

ist8Esta fotos fue sacada desde Asia :
On y a mangé du poisson pour pas cher vu que les pêcheurs ne semblent visiblement pas trop payés.

Comimos pescado barato que al parecer los pescadores no ganan mucho.

Il y a aussi un delta perpendiculaire au Bosphore, la Corne d’or. Le voyage en bateau vaut le coup. Ce devait être encore plus beau à l’époque de Pierre Loti (« Pyer Loti » localement) quand les véhicules n’étaient pas à explosion et ne ourlaient pas de leur vacarme et 4 voies toutes les lignes du paysage (le bord du fleuve, la ligne horizontale de l’horizon) .

Existe también una ría perpendicular al Bósforo, el « cuerno de oro ». El viaje en barco vale la pena. Era más bonito en época del escritor francés Pierre Loti (allí escriben « Pyier Loti) cuando los vehículos  no eran de explosión y que no dibujaban con su ruido y sus cuatro vías todas las líneas del paisaje (la orilla y la línea del horizonte):

ist9Autre aspect que l’on a retenu d’Istanbul c’est l’omniprésence du nationalisme turc. 

Otro aspecto notable de Istanbul es la omnipresencia del nacionalismo turco.

Il n’est pas rare de voir des drapeaux chez les commerçants.

Es habitual ver banderitas en los escaparates.

Tout au long de l’axe stratégique du Bosphore on aperçoit de loin d’immenses drapeaux. Même le cimetière de Eyüp dans la Corne d’Or est couronné d’un de ces drapeaux qui empêche d’imaginer un paysage sans le symbole national. Un autre façon de marquer le terrain.

A lo largo del eje estratégico del Bósforo se ven banderas gigantescas. Incluso en el cementerio de Eyüp en el Cuerno del Oro culmina una bandera que impide imaginar un paisaje sin el símbolo nacional.  Otra manera de marcar territorio.

ist10A la radio la grande majorité des chansons et musiques sont turques et évitent la bouillie habituelle des radios privées… d’imagination.

En la radio la mayoría de las canciones y músicas son turcas así que se libran de la logorrea en inglés.

Il faut dire que Istanbul, ce fut Constantinople, ce fut la capitale de l’empire ottoman qui fut, à son époque, le plus grand des empires occidentaux.

Pero es cierto que Istanbul fue Constantinopla, fue la capital del imperio otomano que fue, en su época, el mayor imperio del mundo occidental.

Et Istanbul, c’est Byzance ! Ce fut la « nouvelle Rome », la capitale de l’empire Romain après la chute de Rome. Et ça se voit et en impose encore !

E Istanbul ¡es Bizancio! Fue la « nueva Roma », la capital del imperio romano caído. Y se sigue notando y sigue siendo impresionante.

Un passé très ancien :

Un pasado muy antiguo:

ist11et qui reste imposant (c’est « Sainte Sophie »)

Y que sigue siendo abrumador (Esto es « Santa Sofía »)

ist12 ist13L’empire ottoman envahit de nombreux pays (ce qui est la définition même d’un empire). D’où peut-être cette volonté actuelle de combiner la modernité apportée par une tradition de régimes forts, militaires mais laïcs et modernisateurs, et un islamisme politique rénové sous la forme des derniers gouvernements qui sont qualifiés chez nous « d’islamiste modéré ». 

El imperio otomano invadió a numerosos países (es la definición misma de un imperio). De allí esta voluntad actual de combinar la modernidad que viene de las tradiciones de regímenes duros, militares pero laicos y modernizadores, y un islam político renovado bajo la forma de unos gobiernos que se denominan como « islam moderado ».

La Turquie semble vouloir servir de modèle entre distance relative avec l’oppression occidentale d’un côté et de l’autre identité recherchée en référence à la religion. Et l’Europe en crise ne fait plus rêver.

Turquía parece darse como modelo entre una distancia relativa contra la opresión occidental por un lado y por otro una identidad anhelada en referencia a la religión. Y la Europa actual en crisis ya no hace soñar.

Un indice de cet axe est la construction du moderne « Musée des sciences et de la technologique… en Islam ». On n’a pas eu le temps d’aller voir. Une autre fois, on espère. Ça doit être intéressant idéologiquement de voir comment ils combinent volonté scientifique avec particularisme local et/ou religieux.

Un indicio de este eje es la construcción del moderno « museo des ciencias y tecnologías en … Islam ». No tuvimos tiempo de visitar pero seguro que tiene que ser interesante ideológicamente para ver cómo combinan voluntad científica con particularismo local y/o religioso.

À propos de magnificence, nous avons trouvé un modèle pour la prochaine déco de notre appart. Il s’agit d’une des pièce du palais de Topkapi (aussitôt rebaptisé par nous pour des raisons de simplification mnémotechnique : le palais de Chocapic)

Con respecto a la magnificencia encontramos nuestro modelo para decorar nuestra casa. Se trata de una sala de lectura del palacio de Topkapi :

ist14Pas mal, non ?

No está mal ¿verdad?

Sinon, la ville se compose actuellement de 7 collines (comme Rome !) et au bord de tant d’eau, avec tant de couleurs et avec 7 collines  …

Aparte de esto la ciudad se compone de 7 colinas como Roma y con tanta agua alrededor, con tantos colores y con 7 colinas …

ist15ist16ça nous a rappelé ça :

nos recordó este sitio:

 

ist17¡Lisboa!  Lisbonne !

Sinon, à part visiter des sites et des monuments, on a mangé (que de délices, même dans la cuisine bas de gamme) et on a regardé consommer. Il semble que chaque jour chaque segment du Marché, aussi petit soit-il, aussi spécialisé soit-il, soit occupé par un commerce. Ça boutique, au propre et au figuré, ce qui permet d’employer beaucoup de gens. Au restau, il y a celui qui prend la commande qui transmet au garçon de salle qui transmet aux cuisines qui etc.

Aparte de visitar sitios y monumentos, comimos (vaya cantidad de delicias, incluso en la cocina más cotidiana) y miramos consumir. Parece que cada segmento del Mercado, tan pequeño como sea, tan especializado como sea, lo ocupa una actividad comercial. Hay mucha gente empleada en las tiendas. En el restaurante tienes uno que coge el pedido que lo transmite a un chico de la sala que lo transmite a uno de la cocina etc.

Il y a peu de poubelles dans les rues mais beaucoup de balayeurs.

Hay pocas basuras por la calle y un ejército de barrenderos.

Bref pour la ville historique, ils ont un modèle basé sur le commerce de proximité, spécialisé, loin de toute idée de productivité horaire et de féminisation.

En resumidas cuentas, en lo viejo, tienen un modelo basado en el comercio de proximidad, lejos de toda idea de productividad horaria y de feminización.

On a vu des flics partout, presque plus que de caméras de surveillance.

Vimos polis por todas partes, casi más que de cámaras de vigilancia

Un pays sûr, pas comme l’Égypte ou la Tunisie qui ont eu la mauvaise idée de se débarrasser d’un tyran : c’est pas bon pour le commerce ça ! Ni pour le tourisme, qui est aussi un commerce. C’est du moins ce que disaient les conversations à l’hôtel.

Un país seguro, no como Egipto o Túnez, que tuvieron la mala idea de quitarse de encima a su tirano : ¡no está bien para el comercio! Ni para el turismo, que es también comercio. Por lo menos es lo que rezaban las conversaciones en el hotel.

Pour notre part, à Istanbul (avec un « n », pas un « m »), on y reviendra car son exotisme nous a touché.

En resumen Istanbul (con « n » y no con « m ») nos llegó al alma y nos conmoviósu exotismo.

Une réflexion au sujet de “Carte postale de – postal de – Istanbul (2/2)

  1. Pingback: Cuba (4/?) – Un flâneur à Poitiers

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.