Se sitúa a hora y cuarto de Poitiers pero es un paisaje muy distinto
C’est à une heure et quart de Poitiers mais c’est un paysage très différent.
Paisaje de « bocages » (prados cercados por árboles y matorrales)
Paysage de bocages
y de lomas
et de collines
El agua por todas partes
De l’eau partout
en esta tierra de piedras donde no consigue infiltrarse el agua
sur cette terre de pierre où l’eau n’arrive pas à s’infiltrer
donde pacen ovejas
où paissent les moutons
.
No había mucho sol, hasta nevó un poquito
Il n’y avait pas beaucoup de soleil, il a même neigé un peu
Lo que me llamó otra vez la atención son las formas de los árboles sin hojas.
Ce qui a attiré mon attention une fois encore ce sont les formes des arbres sans feuilles.
Cuando el tiempo es gris sucio, cuando se oyen graznar los cuervos lóbregos unx entiende las creencias en los aquelarres
Quand le temps est gris sale, quand on entend croasser les lugubres corbeaux, on comprend les croyances aux sorcelleries
Temor que supo comprender la Iglesia
Peurs que sut comprendre l’Église
Cuando vuelve la luz ya es otro tema. Se interrumpe la amenaza.
Quand la lumière revient c’est autre chose. La menace est interrompue.
Lxs inglesxs y lxs holandesxs abrirán en verano su casa de campo. Que cada lugar es el Sur para alguien.
Les anglais.es et les hollandais.es ouvriront en été leur résidence secondaire. Car chaque lieu est le sud de quelqu’un.e.
Volvimos a Bellac, ciudad pequeña que hace años nos disponíamos a visitar cuando, al salir del coche que acababa de aparcar, recibí una llamada que me anunciaba que mi padre había muerto.
On est revenu à Bellac, petite ville que nous nous apprêtions à visiter il y a quelques années quand, en sortant de la voiture qu’on venait de garer, j’ai reçu un coup de téléphone annonçant que mon père était mort.
Lo que me gusta en las ciudades y pueblos del campo son las huellas.
Ce qui me plaît dans les villes et villages de campagne ce sont les traces.
Huellas etiquetadas « huellas turísticas » en distintas épocas:
Les traces labellisées « traces touristiques » à différentes époques :
pero también los lugares de potencia del reino que se transformaron en sitio de la potencia de la república (el ayuntamiento):
mais aussi les lieux de pouvoir de la royauté transformés en lieu de pouvoir de la république (la mairie):
huellas de un comercio floreciente y distinto:
traces d’un commerce florissant et différent :
jardinerie=la tienda del jardinero
que traduce algo del ambiente de su momento:
qui traduit quelque chose de l’ambiance du moment :
‘the first dedicated computer store in Bellac »
in english, of course.
.
Huellas de vocabulario
Traces de vocabulaire :
(que es « institución » que no « instituto ») cuando ahora se suele decir « lycée » o « école » Santa María » que suena más moderno. El catolicismo ya no pega como antes.
« institution » et non « lycée » ou « collège » ou « école » ou « cité scolaire »
.
Huellas de la potencia del estado que pregonaba el bien común
Traces de la puissance de l’État qui pronait le bien commun.
Las huellas indican que el tiempo pasa, es cierto, que la cuenta atrás es real. Pero nos recuerdan también que aún estamos en el camino.
Les traces indiquent que le temps passe, certes, que le compte à rebours est bien réel. Mais elles nous rappellent aussi qu’on est encore en chemin.
el antiguo bar de la plaza de la iglesia – l’ancien café de la pace de l’église
« Meteor – la fameuse bière d’alsace » – « Meteor – la famosa cerveza de Alsacia »
El « flâneur » es un caminante
Le flâneur est un marcheur
Caminante, son tus huellas
El camino y nada más;
Caminante, no hay camino,
Se hace camino al andar.
Al andar se hace camino
Y al volver la vista atrás
Se ve la senda que nunca
Se ha de volver a pisar.
Caminante no hay camino
Sino estelas en la mar…
Antonio Machado
Marcheur, ce sont tes traces
ce chemin et rien de plus ;
Marcheur, il n’y a pas de chemin,
le chemin se construit en marchant.
En marchant on construit son chemin
et en regardant en arrière
on voit la sente que jamais
on ne foulera de nouveau
Marcheur, il n’y a pas de chemin
seulement des sillages sur la mer
Antonio Machado
j’aime (aussi 😉 la collision Meteor / Machado
Très content que ça te plaise
J’aime aussi, ça nous réveille du doux spleen qui nous envahi, parce que tu le transformes en force en nous rappelant qu’on est en chemin. Tu remercieras Machado pour moi. Et surtout, je vais essayer de m’en souvenir !
En fait, tu es un « réveilleur », toi, avec tes photos !
Tes paroles me touchent mais le mérite revient à Antonio Machado. Je n’oublierai pas d’aller le remercier pour ça et pour bien d’autres choses si d’aventure je venais à passer par Collioure.